Le mauvais temps qui sévit nous cantonne en Grande-Terre mais quel de plaisir de marcher en bord de mer pour découvrir des paysages étonnamment variés. Aujourd’hui direction le Moule. Nous étions 12 à partir de la plage de l’autre bord vers la porte d’Enfer, tout un programme ...
Temps dégagé,
Alizé modéré,
Alizé modéré,
Mer belle !
Nous empruntons un chemin qui traverse le parc archéologique de Ouatibi-tibi pour le début de cette marche. L’aire de pique-nique et de loisirs fraîchement tondue est très agréable mais jonchée de détritus, hélas !
Nous continuons le long de la mer bordée par une barrière de corail. Le lagon offre aux rares poissons et aux baigneurs lève tôt une eau calme et turquoise.
Au loin la couronne de conchou ou le Sphinx (si, si, je l'ai entendu !) se profile.
Sur la droite, une haie d’arbres laisse deviner une campagne très verdoyante voire inondée ! Les vaches et leur progéniture ont de quoi se rassasier pour quelque temps. Ce n’est pas le cas tout au long de l’année et c’est la raison pour laquelle elles sont parfois si rachitiques. Elle feraient presque font concurrence à leur congénères indiennes !
Vous l’aurez certainement reconnue, la Grenat ! heu… non ! pardon, c’est la Bleue !
Le long du littoral, la végétation devient plus typée :
Fleur de soleil bord de mer
Patate bord de mer, passe pierre ou encore corde patate
Raisinier bord de mer
Pourpier
bord de mer
Romarin blanc
Pas bord de mer !
Aujourd'hui, pas de vague à l'âme pour les surfeurs venus en nombre domestiquer les rouleaux d'anse Salabouelle. Ils enchaînent toutes sortes de figures aux consonances anglo-saxonne. Mais n'ayez aucune inquiétude, une pro du surf se trouve à l'entrée du spot pour combler vos lacunes !
Voici ce que nous avons retenu, pour la pratique nous verrons plus tard...
CUT-BACK : éxécuter un virage en S pour revenir dans le curl de la vague..TAKE-OFF : consiste à démarrer sur une vague..
BOTTUM-TURN : virage en bas de vague...
KICK-OUT : sortir de la vague par dessus quand elle ferme..
Après anse Salabouelle, nous bifurquons sur la droite et empruntons un petit chemin niché dans la végétation. Il serpente dans un sous bois odorant et ombragé et débouche sur le site de la porte d'enfer du Moule (il existe une autre porte d'enfer sur la commune d'Anse Bertrand). Là, quelques taureaux broutent une herbe verte et dense. Nous ne sommes pas très rassurés d'autant que l'un d'eux montre des signes de nervosité !
La porte d'Enfer est un site naturel magnifique bordé de falaises face à l'océan.
Nous continuons à marcher jusqu'au parking de la porte d'Enfer du Moule et descendons un long escalier maçonné en pierre.
Le vent semble souffler plus fort.
On entend le fracas des vagues sur les falaises.
Est-ce le début de l'enfer ?
"Mer magnanime de l'écart, et Mer de plus grands laps, où chôment les royaumes vides et les provinces sans cadastres,
,"Mer magnanime de l'écart, et Mer de plus grands laps, où chôment les royaumes vides et les provinces sans cadastres,
Elle est l'errante sans retour,
Menant la foule de son peuple, et ses hordes tributaires, vers la fusion lointaine d'une seule et même race"
Saint-John Perse
Choeur 4, Amers
Ici, la végétation fait un bras de fer avec les éléments. Tout semble contre elle : la violence des vents, la porosité des sols, la haute salinité de l'air et l'ensoleillement quasi permanent. Pourtant, un banc a poussé au milieu des raisins bord de mer pour offrir au contemplateur de passage ce paysage remarquable.
Mais à présent, notre groupe de marche et les magnifiques taureaux se toisent ! Nous laisseront-ils regagner nos pénates ?
En redescendant de la porte d'enfer du Moule, nous repassons à anse Salabouelle, les rouleaux sont plus gros et les surfeurs plus nombreux également.
Le long de la plage, un arbre toutes racines déployées semble tenté par un bain de mer.
Heureusement, le club de natation 'les dauphins" n'est pas très loin.
Fin de balade avec la bleue !
Mais laquelle ???
eh, bien, les deux !
La deux roues et celle qu'on voit danser....
eh, bien, les deux !
La deux roues et celle qu'on voit danser....
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimernous n'avons pas que des pieds bien chausses mais aussi des tetes bien pleines (de Saint John Perse )merci a l'erudi
RépondreSupprimerQuel beau compte rendu de cette balade en bord de mer ! Des bleus intenses pour égayer nos rétines de Parisiens (il fait bien gris ces jours-ci !), des vers de St-J Perse pour faire vibrer le souvenir de la mer et puis encore ;-) de beaux spécimens de l'espèce bovine des Antilles dont les fières silhouettes ibériques ou indiennes se dressent sur fond d'océan et même "hors champ" impressionnent le groupe...
RépondreSupprimermerci surtout pour le nom des plantes !
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